SIMON ROBINSON FWCB

Born in Reading in 1962, Simon was a presence in his father’s forge from the age of seven, carrying on the family’s multi-generational artistic talent by making small sculptures of his own. As his affinity with metal developed, Simon pursued studies in fine art and cultivated a lively interest in metal forming, buildings, bridges and themepark structures, many of which to him, seemed to be monumental sculptures in their own right.

Simon attended art college, which was followed by a five-year apprenticship to his father. This concluded with the Winchester Gates commission: the first-ever gates of this scale in forged stainless steel. Adhering to European tradition, Simon then set out on his Journeymanship. Beginning in Czechoslovakia, he worked with Alfred Habermann, one of the world’s leading smiths, and continued in Germany, where he worked extensively with Hermann Gradinger, another great master, especially in the use of profiled steel such as angle.

In 1986, Simon became the first smith from the West to demonstrate at the Hefaiston Symposium, Czechoslovakia, where he won first prize for his sculpture, Pax. Later, in 1989, as the historic Velvet Revolution was unfolding, Simon would demonstrate there again, this time with his father.

Back in England, the following year, Simon set up his own business making mostly ecclesiastical pieces for the church, for example, St. Mary-le-Bow in Cheapside, London among many others.

Interest in stainless steel had emerged during his apprenticeship and continued to become his preferred medium. Sharing work space with his father invariably led to frequent collaboration. In 1994, an elaborate stainless steel commission from a private client was a turning point: not only professionally for Simon and Antony; but also for stainless steel as a material. The boundaries of how it could be used were broadened. This commission entailed the design and production of a wide array of pieces in stainless, from door-handles and garden furniture to lighting, balustrades, fireplaces and gates. In 2003, father and son won the prestigious Tonypandy Cup for this suite of work which had taken over 6 years to complete. During the ceremony given by the Worshipful Company of Blacksmiths, Simon was belatedly awarded the Bronze medal and title of Master Blacksmith.

In 2006, Simon moved to Normandy, France, establishing his business under the name Forge Robinson. He continues the family tradition of creating unique pieces for clients the world over, while also meeting the needs of the local and surrounding communities, always striving to push and redefine the boundaries of an ancient, yet living, art.

FWCB = Fellow Worshipful Company of Blacksmiths, member of the Guild

Né à Reading (Angleterre) en 1962, Simon fut présent dès l’âge de sept ans dans l’atelier de son père. Il continua le talent multi-génerationnel en créant ses propres sculptures. Tandis que son affinité avec le métal croissait, Simon poursuivit des études artistiques et s’intéressa vivement dans la formation du métal, des bâtiments, et des manèges, dont beaucoup semblaient être des sculptures monumentales.

Simon étudie aux beaux-arts, puis s’associe avec son père, Antony, pendant cinq ans en tant qu’apprenti. Cette période se conclut avec la commission du portail de Winchester: les tout premiers portails de cette grandeur en inox au monde. Perpétuant la tradition européenne, Simon commence son compagnonnage, començant en Tchécoslovaquie, où il travaille avec Alfred Habermann, l’un des plus grands ferronniers artistiques dans le monde à l’époque. Il poursuit en Allemagne, avec Hermann Gradinger, un autre grand maître, surtout dans le domaine de l’acier profilé.

En 1986, Simon devient le premier ferronnier de l’Ouest à présenter son oeuvre au Hefaiston Symposium (Tchécoslovaquie). Il gagne le premier prix pour sa sculpture, Pax. Trois ans plus tard, en 1989, au début de la Révolution de velours, il sera de nouveau présent à la conférence, accompagné cette fois de son père.

De retour en Angleterre, l’année suivante, Simon démarre sa propre entreprise. Au début, il crée principalement des oeuvres ecclésiastiques pour l’église, par exemple, St. Mary-le-Bow dans le quartier de Cheapside (Londres), entre autres.

Il était devenu intéressé par l’acier inoxydable lors de son apprentissage; le matériau qui finira par devenir sa spécialité. Il collabore souvent avec son père, avec un espace de travail partagé. En 1994, père et fils ont une commission très complexe en inox d’un client européen. C’est un tournant. Non seulement sur le point personnel pour Simon et Antony, mais aussi pour l’inox en tant que matériau; les limites et les contraintes de l’inox sont élargis. Cette commission comprend la création d’un grand nombre de pièces en inox: non seulement des poignées de porte et des meubles du jardin, mais aussi des objets d’éclairage, des balustrades, plusieurs cheminées et un portail. En 2003, père et fils gagnent la prestigieuse Tonypandy Cup pour cette suite de travaux, aboutie après plus de six ans. Lors d’une cérémonie organisée par la Worshipful Company of Blacksmiths (la Fraternité Vénérable des Forgerons), la médaille de bronze et le titre de Maître Ferronnier sont décernés à Simon.

Trois ans plus tard, Simon s’installe en Normandie; son entreprise est desormais baptisée Forge Robinson. Il garde en vie la tradition familiale en créant des oeuvres uniques pour des clients dans le monde entier, tout en répondant aux besoins des communautés locales et voisinantes. Il continue de repousser et de redéfinir les frontières d’un art ancien, mais toujours vivant.

* FWCB – Fellow Worshipful Company of Blacksmiths: Confrère de la Fraternité Vénérable des Forgerons, membre de la Guilde